Dans une résolution adoptée par le conseil municipal, Evanston utilisera la taxe de vente sur la marijuana à des fins récréatives pour créer un programme de réparation local. Les fonds fourniront une formation professionnelle et une aide au logement aux résidents de la communauté noire. Bien que la ville ne soit pas légalement autorisée à vendre de la marijuana à des fins récréatives, la nouvelle loi de l’État ouvre la porte aux ventes de marijuana à des fins récréatives. Cependant, la ville a choisi de se retirer du programme, ce qui limiterait l’argent que la ville recevra.
Malgré son plan très médiatisé, la ville est incapable de lever suffisamment de fonds pour financer son programme de réparations. En conséquence, la ville a décidé de créer une association à but non lucratif pour cannabis autorisé distribuer l’argent aux résidents noirs de la ville. Le groupe à but non lucratif Evanston Rejects Racist Reparations s’oppose au programme car il n’est pas inclusif et ne constitue pas de véritables réparations.
La communauté noire de la ville représente environ 17% de la population totale de sept mille personnes et représente une proportion importante des arrestations pour marijuana. Selon l’American Civil Liberties Union, les Noirs de l’Illinois sont huit fois plus susceptibles d’être arrêtés pour possession de marijuana que les Blancs. Ce nouveau fonds, appelé Black Community Benefit Fund, exige que les candidats soient des descendants directs de ceux qui vivaient dans la ville entre 1919 et 1969.
Dans un premier temps, la ville prévoit d’utiliser l’argent pour un programme de réparation de logements réparateurs. Les fonds devraient rapporter entre 500 000 $ et 750 000 $ par année en impôts. Le fonds peut également recevoir des dons extérieurs. La ville prévoit de faire des réparations par des paiements directs aux résidents noirs, une politique de diversité et d’autres méthodes. Une fois les nouvelles lois en place, la ville pourra allouer l’argent au programme.
La ville se concentre sur les résidents noirs de la ville afin de remédier aux disparités raciales et économiques. La population noire de la ville représente environ 17% des 74 000 habitants, et la population noire de la ville est la majorité des arrestations pour marijuana. De plus, la loi de la ville cible de manière disproportionnée les Noirs de la région. Par conséquent, il est peu probable que le programme local de réparations soit suffisamment complet pour résoudre ces problèmes.
Outre le financement des réparations, la ville a également créé un processus « vérité et réconciliation ». La ville prévoit de verser une prestation directe de 25 000 $ aux résidents noirs qui ont été déplacés par des courtiers immobiliers. Ceux qui ont été déplacés par la politique discriminatoire recevront également les avantages. Une nouvelle série d’avantages ciblera les propriétaires d’entreprises noires et favorisera l’entrepreneuriat.
Le conseil municipal d’Evanston utilisera les premiers 10 millions de dollars de revenus de la taxe de vente sur la marijuana à des fins récréatives pour un programme de réparation local. L’argent sera également utilisé pour remédier aux disparités de richesse et de population de la ville. De plus, le nouveau fonds pourrait être un modèle pour d’autres villes. Ce sera une première étape vers la résolution du problème de l’inégalité raciale dans la ville.
Le conseil municipal a adopté une résolution visant à créer un fonds de 10 millions de dollars pour régler la question des réparations locales. Les fonds de la taxe sur les détaillants de marijuana à des fins récréatives seront transférés au fonds du programme de réparation local. Malheureusement, la ville n’atteindra pas la barre des 10 millions de dollars avant que le fonds ne soit entièrement financé. Les fonds seront distribués par une loterie aléatoire à 16 personnes éligibles aux fonds.
Cette mesure s’attaque depuis longtemps au problème de la discrimination raciale. La ville s’est engagée à utiliser le produit de la taxe de vente de marijuana pour réparer les inégalités raciales dans la ville. https://www.ministryofcannabis.com/fr/graines-cannabis-feminisees/mandarin-haze-feminisees Le programme a le soutien de militants des droits civiques. L’échevine Robin Rue Simmons a dirigé la charge du projet de loi. Elle s’est dite fière de la décision de la ville d’agir sur la question.